À la découverte du patrimoine de Pont Saint Martin

Découvrez les lieux emblématiques de Pont Saint Martin à travers un parcours imaginé par le Conseil des Sages. Scannez les QR Code sur les panneaux pour en apprendre plus à chaque étape.

Le pont Utrillo

« Ponte Unionem Facio » / « Le pont fait l’union »

Telle était l’inscription écrite sous le blason de la commune. 

Union entre deux parties du bourg ayant eu autrefois deux juridictions différentes :

  • Le bourg au nord de l’Ognon dépendait de la Seigneurie de Chateaubriant.
  • Le bourg au sud de l’Ognon dépendait de la Châtellenie des Huguetières.

Trait d’union entre deux provinces : la Bretagne et le Bas-Poitou.

A cet endroit, point de passage obligé car il faut contourner le lac et ses marais, soit à l’est soit à l’ouest, se croisent deux grandes voies de communication :

  • Du nord au sud, Nantes/Rezé/Saint-Philbert- de- Grandlieu
  • D’ouest en est Le Pellerin/Le Bignon

Le pont était déjà emprunté il y a très longtemps par les marchands venant du sud du Pays de Retz et du Bas-Poitou tels ceux de la Garnache et de Challans se dirigeant vers Nantes pour y vendre leur marchandise et ne connaissant, d’après leurs dires, aucun autre chemin que celui-là pour être le plus court et le plus commode pour y passer et repasser et au 19ème siècle par ceux de Passay venant journellement au marché de la Poissonnerie situé à Nantes sur l’île de la Saulzaie et empruntant ce qui était appelé le chemin de la marée.

Ce pont construit en bois a été de ce fait plusieurs fois démoli au cours des siècles. Détruit par les nombreuses crues de la rivière ce qui a nécessité de très fréquentes réparations à la charge sous l’Ancien Régime du seigneur des Huguetières. En 1492-1493 la réfection tout à neuf du pont franchissant l’Ognon coûte plus de soixante livres. Ce pont à péage, dirait-on aujourd’hui, lui permettait de percevoir des rentes sur les denrées et marchandises qui passaient et repassaient chaque jour.

 Détruit pendant les années 1793 et 1794, la commune ayant été le théâtre de confrontations entre « Blancs et Bleus », il est urgent de réparer le pont du bourg dit Saint martin qui a été détruit par l’effet de la guerre. En 1803 on fait des réparations de fortune. Il menace ruine depuis longtemps mais on n’a pas les moyens de le refaire.

Le 21 février 1811 l’ingénieur en chef Regnard avait proposé un pont en bois dont nous reproduisons le plan page 5. On voit que c’est le même principe que celui que nous avions décrit à propos du pont de Viais en 1796 : Il y a une sorte de caisson en bois rempli de graviers et empierré par-dessus. Il ne fait que 3,60 m. de rambarde à rambarde.

A noter qu’en 1816 M. le Maire avait insisté sur la vétusté mais proposait, pour la construction, des piliers en pierres et non en bois.

Mis en demeure par le préfet de voter des centimes additionnels pour participer à la dépense, on avait voté mille cinq cents francs à répartir sur l’impôt foncier des années 1818 et 1819. Le Préfet consent donc, le 10 septembre 1818 à enregistrer l’adjudication de la construction pour cinq mille francs au sieur Pécot (le moins cher) « à charge de se conformer aux conditions des devis et détails estimatifs du 15 novembre 1817, rectifié le 22 mai dernier par M. Plantier, ingénieur, ainsi qu’aux clauses du cahier (illisible) arrêté par M. le Directeur des Ponts et Chaussées ».

A signaler que l’adjudicateur a présenté pour caution son frère qui affecte à son cautionnement une maison située à Nantes d’une valeur de six mille francs. A comparer à l’adjudication de certains gros marchés de nos jours !

Pour le conseil municipal de Pont-Saint-Martin, il faut vite rentabiliser cet investissement : Puisque les communes « circonvoisines » peuvent l’emprunter il faut donner des ordres à M. Mélinet (imprimeur) pour qu’il fasse imprimer dans son almanach les deux foires et avertissements préalables.

On y revient le 2 septembre 1821 : « Maintenant que le rétablissement du pont et piliers en pierres facilitent tant pour les voitures que pour toutes sortes de bétail, on demande au Préfet que les deux foires soient rétablies comme avant la Révolution, le 4 mai et le 13 août »

Ce pont va durer vingt-cinq ans : son principe bac en bois recouvert de terre et pierres est périmé. Le 14 mai 1843 le pont de 1818 menace ruine ; depuis des années il est étayé mais vu sa conception archaïque il ne pouvait durer longtemps.

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Les tarifs du multi-accueil la Farandole

La tarification des familles établie au plan national par la Caisse d’Allocation Familiales est obligatoire et retient l’heure comme unité commune à tous les types d’accueil.

 

La tarification des familles établie sur le plan national par la Caisse Nationale des Allocations Familiales retient l’heure comme unité commune à tous les types d’accueil.

La participation demandée aux familles est calculée sur la base des heures réservées. Le Multi accueil applique une facturation au quart d’heure. Les heures réservées sont dues ainsi que tout quart d’heure commencé.

La participation financière varie en fonction des ressources de l’année N-2, déclarées à l’administration fiscale et de la composition de la famille. Elle correspond à un taux d’effort modulable en fonction du nombre d’enfants à charge dans les limites annuelles d’un plancher et d’un plafond préconisé par la CAF.

Formule de calcul du tarif :   (revenus avant tout abattement / 12) x taux d’effort % = tarif horaire

La présence dans la famille d’un enfant en situation de handicap (bénéficiaire de l’AEEH) à charge de la famille, même si ce n’est pas ce dernier qui est accueilli au sein de l’établissement, permet d’appliquer le tarif immédiatement inférieur.

La tarification applicable à la famille est déterminée à l’admission de l’enfant. La révision du tarif s’effectue annuellement au 1er janvier toujours en fonction des ressources N-2.

Lorsque des changements, qu’ils soient familiaux ou économiques, interviennent, il appartient aux familles d’en informer leur organisme de rattachement le plus rapidement possible. Si un nouveau tarif est appliqué, il entre en vigueur sans effectif rétroactif le mois suivant.