Le projet de réaménagement de la rue des Vignes, travaillé avec le groupe référents composé d’habitants volontaires, a reçu un accueil favorable lors de la réunion publique.

Ce projet vise à apaiser la circulation automobile, affirmer la place du piéton et des cycles en organisant mieux l’espace public tout en maintenant les capacités de stationnements, et à donner une ambiance paysagère plus qualitative faisant une vraie place au végétal. Les habitants ont posé de nombreuses questions s’interrogeant notamment sur l’efficacité des aménagements prévus, auxquels les bureaux d’études et les élus ont pu répondre dans un dialogue constructif.

Pour les autres rues du quartier (rue des Ceps, Tonneliers, Treilles, Vignerons), il existe de nombreux questionnements et pas de consensus. Les bureaux d’études proposent un passage en zone de rencontre (zone 20 km/h) où les piétons, les cyclistes et les automobilistes se partageraient la chaussée. En raison du manque d’organisation de ces rues, c’est déjà ce qui se pratique dans les faits avec des véhicules qui se garent sur les trottoirs et obligent les piétons à marcher sur la chaussée. Pour faire une vraie zone de rencontre, ces rues ne doivent  plus servir d’itinéraire bis (de « chinte ») aux automobilistes et qu’elles ne desservent que les automobilistes riverains. Pour cela, il faut réorganiser l’agencement des rues en proposant des zones de stationnements bien réparties et contraindre fortement les véhicules pour qu’ils roulent au pas (resserrement des voies, chicanes, panneaux, marquages…).

Par ailleurs, il est envisagé de revoir le plan de circulation en passant certaines rues à sens unique. Ces scénarii présentent à chaque fois, des avantages et des inconvénients, que les participants ont bien relevé. En particulier, ils impactent différemment les habitants du quartier selon leur localisation. Mais surtout, il est nécessaire de s’assurer de leur efficacité avant de réaliser ces coûteux aménagements. C’est pourquoi la municipalité en accord avec les participants proposent deux phases d’expérimentation de quelques mois chacune via des aménagement temporaires qui permettront de valider ou d’invalider ces propositions pour sélectionner la meilleure la meilleure.